Un projet de piste d’atterrissage de 400 mètres inquiète les résidents de l’ouest d’Ottawa
Le projet
Un résident de Dunrobin, Mark Watson, a appris le mois dernier qu’une piste d’atterrissage en herbe de 400 mètres doit être construite à moins d’un kilomètre de sa ferme biologique. Il s’agit du projet d’un voisin, Les Nagy, qui possède un terrain de plus de quatre hectares dans l’ouest d’Ottawa. La construction de cette piste doit débuter en juin et durer trois mois.
Les inquiétudes
Les résidents du quartier s’inquiètent des conséquences environnementales et des perturbations occasionnées par le projet sur leur quotidien. M. Watson craint notamment la pollution de l’environnement et des conséquences pour sa ferme biologique. Il est également préoccupé par d’éventuels atterrissages forcés sur la route du sixième rang, une artère locale majeure.
Des voisins ont également exprimé leur inquiétude quant au modèle de gestion des nouvelles pistes d’atterrissage ou aérodromes. Ils soulignent que les activités se déroulent sous la surveillance de Transports Canada alors que des municipalités, comme la Ville d’Ottawa, ne peuvent rien faire.
La réglementation encadrant l’approbation et l’emplacement des aérodromes relève entièrement du gouvernement fédéral. Les villes ne peuvent même pas enquêter sur les plaintes concernant le bruit produit par les activités d’un aérodrome.
Le processus de consultation
Selon les normes en place, Transports Canada exige que les constructeurs de pistes d’atterrissage consultent les résidents du secteur avant la construction et l’aménagement du site. Or, il n’y a pas eu de consultation au préalable, selon Mark Hayman, un résident du quartier.
Les promoteurs doivent d’abord identifier correctement les parties intéressées et les intervenants, ce qui inclut également les municipalités concernées, selon Transports Canada. En date du 1er juin, la Ville d’Ottawa a indiqué que M. Nagy n’avait pas sollicité son avis.
Les recommandations
Les associations recommandent aux promoteurs d’informer les voisins et de prendre le temps, au début d’un projet, d’éduquer les gens. La COPA conseille également d’éviter de demander leur permission aux voisins, comme l’a fait M. Nagy dans un courriel destiné à M. Watson.
Une fois la piste d’atterrissage construite, la COPA encourage les pilotes à organiser des événements, à accueillir des gens et à proposer des tours guidés en avion.
Editorial
Le projet de piste d’atterrissage soulève des questions importantes sur le processus de consultation et d’approbation des aérodromes. Il est essentiel que les constructeurs de pistes d’atterrissage consultent les résidents du secteur avant la construction et l’aménagement du site.
Cependant, la réglementation actuelle ne permet pas aux municipalités d’enquêter sur les plaintes concernant le bruit produit par les activités d’un aérodrome. Il est donc impératif que le gouvernement fédéral revoie la réglementation en place pour mieux prendre en compte les préoccupations environnementales et les impacts sur la vie quotidienne des résidents.
Conseil
Il est également recommandé aux promoteurs de prendre en compte les préoccupations des résidents et d’organiser des événements pour les informer sur leur projet. Les relations de bon voisinage sont essentielles pour éviter les conflits et permettre à tous de profiter de leur propriété dans de bonnes conditions.
<< photo by Asad Photo Maldives >>
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